Mucem
Beaux Arts
Borely
Regards de Provence
Vieille Charité
Marseille et sa culture

Suspendu entre ciel et eau, flottant à l’entrée du Vieux-Port de Marseille, le Mucem déploie de nouvelles passerelles. Ouvert sur le large, ce musée est par sa situation même un grand projet pour la Méditerranée, désormais point de rencontre de ses deux rives. La singularité du Mucem est de retracer, d’analyser et d’éclai-rer, dans un même élan et un même lieu, les antiques fonda-tions de ce bassin de civilisation si fertile, ainsi que les ten-sions qui le traversent jusqu’à l’époque contemporaine. D’être un lieu de dialogue et d’échange autour des enjeux du passé, du présent et du futur. Dans ses expositions comme dans sa programmation cultu-relle, il propose une vision pluridisciplinaire où se conjuguent anthropologie, histoire, archéologie, histoire de l’art et art contemporain, afin de montrer les facettes d’un monde médi-terranéen en dialogue permanent avec l’Europe.
Ses racines
Premier musée français consacré aux cultures de la Méditer-ranée, le Mucem est un musée inédit. Né de la métamorphose d’un grand musée de société—le musée des Arts et Traditions populaires créé en 1937 à Paris—, il représente le premier véritable transfert d’un musée national en région. Ouvert à Marseille en juin 2013, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) est le symbole de l’attractivité et du renouveau de la cité pho-céenne : il est entré dans le cercle des 50 musées les plus visités du monde
Une cité culturelle
Le Mucem s’intéresse aux civilisations de l’Europe et de la Méditerranée dans leur dimension contemporaine. Ses col-lections sont composées de plus de 350 000 oeuvres, objets et de nombreux documents et photographies ; une richesse exceptionnelle mise en valeur au fil d’un ambitieux programme d’expositions. En complément, il offre une riche programmation de conwférences, spectacles, concerts, pro-jections cinéma... Musée du xxıe siècle, le Mucem bâtit une véritable cité culturelle qui couvre un vaste champ historique, du Néolithique à nos jours, s’appuie sur toutes les disciplines des sciences humaines et sociales, mobilise les expressions artistiques des deux rives de la Méditerranée
Situé dans le quartier des Cinq Avenues, le Palais fut édifié à partir de 1862 par la municipalité pour célébrer l'arrivée des eaux de la Durance dans la ville, via le Canal de Marseille. Les travaux du Palais furent dirigés par l'architecte Henri-Jacques Espérandieu et achevés en 1869 pour des raisons budgétaires. Il a été inauguré le 14 août de la même année et ouvert au public le lendemain, 15 août, jour de la fête de l'Empereur Napoléon III. Sous sa colonnade circulaire, le Palais abrite deux musées : le Musée des Beaux-Arts dans son aile gauche et le Muséum d'Histoire Naturelle dans son aile droite. Les jardins du Palais ont également accueilli jusqu'en 1987 un jardin zoologique. Ils abritent actuellement l'Observatoire de Marseille.
Le Muséum d’Histoire Naturelle
Le Muséum d’Histoire Naturelle est est installé dans l'aile droite du palais depuis 1869. Ses collections lui ont valu d'être classé de « première catégorie » en 1967 comme neuf autres grands Muséums de France. Depuis, il se trouve sous tutelle du Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avec, à sa tête, un conservateur d'Etat. En près de deux siècles, le Muséum d'histoire naturelle a rassemblé des témoignages inestimables du patrimoine naturel qu'il met à la disposition du public et des scientifiques dans les salles de zoologie, d'ostéologie et de préhistoire ou encore en Salle de Provence.
L'Observatoire
C'est aujourd'hui un centre de traitement des données obtenues sur les plus grands télescopes du monde et à partir des grandes expériences spatiales, ainsi qu’un laboratoire de développement instrumental. Les thèmes de recherche principaux sont orientés vers l'étude des galaxies et le milieu interstellaire. Depuis janvier 2000, l'Observatoire s'est élargi en devenant, avec le "Laboratoire d'Astronomie Spatiale" aux Trois Lucs à Marseille, l'Observatoire de Haute Provence et l'Observatoire Astronomique Marseille Provence au sein de l'Université de Provence. Outre ses activités de recherche, l'Observatoire est ouvert au public et aux scolaires et propose régulièrement des activités de diffusion de l'astronomie.
Le Musée des Beaux-Arts
Installé dans l'aile gauche du Palais, le Musée des Beaux-Arts conserve des peintures, des sculptures et des dessins du XVIe au XIXe siècle.


Le Château Borély a été construit au XVIIIe siècle sur le domaine rural de Bonneveine, à la
demande de Louis Borély (1692-1768), un riche négociant issu d’une famille implantée en
Provence depuis cinq siècles. Au XVIIIe siècle, la famille Borély, d’origine
Dauphinoise, tenait un rang enviable à Marseille. Comme les riches familles commerçantes de
la ville, elle possédait de nombreux immeubles et hôtels. Mais plus que l'hôtel, c'est
l'obsession de la "Bastide" qui habite l'âme marseillaise. Toute sa vie, Louis Borély
nourrit le projet d'en construire une sur le domaine de Bonneveine. Plus qu’une bastide
traditionnelle, il veut que son projet surpasse, par ses dimensions et son ordonnance,
toutes celles du terroir (où elles se comptaient déjà par centaines) et soit reconnu comme
un "vrai château".
Ainsi en 1767, de retour d'Egypte où il avait fait prospérer le négoce familial, il fait
établir son projet. Il s’adresse alors à l'architecte J.-L. Clérisseau, dont le goût
italianisant était célèbre dans toute l'Europe et apprécié jusqu'à la cour de Russie.
L'élévation projetée fut modifiée à la française et allégée de sa surcharge décorative par
l'architecte Comtadin Esprit Brun (1710- 1804). Ce dernier réalisa les travaux sous la
surveillance du fils de Louis Borély, Louis-Joseph Denis (1731 - 1784) lettré et amateur
d'art.
Son fils confia la décoration intérieure au peintre Louis Chaix (1744 - 1811), originaire
d'Aubagne, qu'il envoya, à ses frais, étudier et chercher des motifs en Italie. Chaix conçu
une décoration fastueuse de trompe-l’œil et camaïeux, de vastes compositions à sujets
mythologiques pour les plafonds, les murs, les dessus de portes, parmi les gypseries et les
boiseries dorées. Ces décorations firent l'admiration d'illustres visiteurs comme Charles VI
d'Espagne, la duchesse de Berry, Alfred de Vigny ou encore Eugène Scribe qui ont signé le
livre d'or conservé au château.
Une vocation ancienne à devenir un musée
Le château appartient maintenant à la Ville de Marseille et constitue un précieux témoignage de l'architecture du XVIIIe siècle en Provence. Le phénomène typiquement méridional de la "Bastide" a sans doute trouvé là son apogée. Le Château Borély est bien, conformément aux souhaits de Louis Borély, la plus vaste et la plus belle des bastides du terroir. La vocation de l’ancienne demeure de la famille Borély comme musée est ancienne. Elle a notamment abrité le musée d’archéologie de 1863 à 1989. Ce lieu abrite actuellement le Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode.
Fondation Regards de Provence
La Fondation Regards de Provence organise des expositions à Marseille au Palais des Arts – expositions collectives ou individuelles sur des thèmes liés de près ou de loin à Marseille, la Provence et à la Méditerranée. Elle a révélé récemment sa 43ème exposition à Marseille. La Fondation Regards de Provence – Reflets de Méditerranée – a été créée en 1997 par un couple de collectionneurs mécènes marseillais. Placée sous l’égide de la Fondation de France, elle a pour buts de rassembler, faire découvrir et valoriser le patrimoine artistique, culturel et musical de Marseille, de la Provence et de la Méditerranée, du XVIIIème siècle à nos jours. Au fil des années, la Fondation Regards de Provence s’est constituée un patrimoine artistique important de plus de 850 oeuvres liées de près ou de loin au territoire du Sud. Selon le thème de l’exposition, la Fondation dévoile certaines de ses oeuvres dans ses salons d’exposition au Palais des Arts et en prête souvent d’autres à travers le monde. Une centaine de toiles rayonne dans l’année aux quatre coins du monde. Ambrogiani, Audibert, Barry, Chabaud, Dufy, Dyf, Friesz, Garibaldi, Guigou, Henry d’Arles, Lacroix de Marseille, Lhote, Lombard, Manguin, Monticelli, Olive, Ponson, Surian, Valtat, Verdilhan, Ziem et bien d’autres sont les artistes représentés dans la collection de la Fondation Regards de Provence qui s’étale sur quatre siècles.
La Fondation organise un Concours International de Création Artistique, révélant et consacrant de jeunes artistes. Cinq concours ont déjà eu lieu et plus de 20 artistes ont été primés. Elle a lancé pendant quatre ans un Concours Régional de Projets Associatifs et, depuis 2003, a décidé d’axer sa mission sociale sous un angle différent. Sa nouvelle action s’intitule « Découvrons et Créons ensemble » – dont le but est d’épanouir et d’insérer dans la société les adolescents valides et non valides par l’art, la culture et la musique. L’Association des Amis de la Fondation Regards de Provence – Reflets de Méditerranée, soutient la Fondation en lui permettant de concrétiser ses buts et d’accroître l’intérêt du public pour le patrimoine et la création artistique inspirés par la Provence et la Méditerranée.